Montag, 19. November 2012

ONU : Plusieurs pays s’indignent de l’impunité d’Israël dans les territoires occupés !


ONU : Plusieurs pays s’indignent de l’impunité d’Israël dans les territoires occupés !ONU : Plusieurs pays s’indignent de l’impunité d’Israël dans les territoires occupés !
Assemblée générale du 12/11/2012, Quatrième Commission
Israël décrit ce débat de la Quatrième Commission comme un « théâtre de l’absurde ».
Nombre des délégations qui se sont exprimées, ce matin, devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ont fustigé le caractère illégal et inhumain des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens et arabes occupés, lesquelles, selon elles, violent impunément les normes du droit international et les résolutions pertinentes des Nations Unies. Celle d’Israël a dit voir en cette réunion un « théâtre de l’absurde ».
Des délégations ont particulièrement pointé du doigt la poursuite de la construction illégale du mur de séparation, qualifié par celle de la Namibie de « mur d’apartheid », le blocus de la bande de Gaza et la politique délibérée d’Israël de poursuivre ses activités de peuplement dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est. Il ne fait pas de doute, selon elles, que ces pratiques sont le principal obstacle à la reprise du processus de paix israélo-arabe, qui se trouve dans une impasse depuis plus d’un an.
L’impunité, dont continue de bénéficier Israël eu égard à ces pratiques, a suscité de vives prises de position. Ainsi, le représentant de l’Égypte s’est indigné du statut « au-dessus des lois » que s’est, selon lui, arrogé Israël au fil des ans. Ses collègues des Émirats arabes unis, du Venezuela et de l’Indonésie ont regretté le manque de réaction et le silence de la communauté internationale devant de telles actions illégales répétées. Le délégué de l’Afrique du Sud a observé que cette impunité portait atteinte à la crédibilité des Nations Unies dans la mesure où elle implique une sélectivité dans le respect du droit international.
Les délégations arabes ont dit redouter qu’une telle impunité n’encourageât la répétition des violations des droits de l’homme des Palestiniens et des autres populations arabes vivant sous l’occupation israélienne, alimentant ainsi la frustration de ces peuples opprimés. Nombre d’États se sont accordés à insister sur la responsabilité de la communauté internationale, dont les Nations Unies, à exercer toute son influence sur Israël afin de contraindre ce pays à respecter ses obligations internationales.
Le délégué d’Israël, face aux violentes critiques dont son pays fut l’objet et aux éléments du rapport du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes, a affirmé que les débats de la Quatrième Commission étaient marqués par « des mensonges, des distorsions et des absurdités », voyant même dans cette réunion un véritable « théâtre de l’absurde ».
Alors que ce rapport critique très durement Israël, il ne mentionne nulle part les 10 000 roquettes qui ont été lancées sur le pays depuis 2001 ni les attaques terroristes continues du Hamas qui ne semblent pas « mériter l’attention de cette Commission », a-t-il déclaré. Il a stigmatisé une approche « partisane » du Comité spécial pour justifier le refus d’Israël de coopérer avec lui dans la mesure où « cet organe préjuge de la culpabilité d’Israël ».
La délégation israélienne a, en particulier, regretté le fait que le rapport ne fît aucune mention des nombreuses évolutions positives au cours de l’année passée en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle a ainsi fait état des 219 projets de développement approuvés par le Gouvernement israélien pour la bande de Gaza. Elle a également précisé que les seules restrictions à l’entrée des biens dans Gaza portaient aujourd’hui sur les armes et les matériels à double usage. De plus, dans le but d’aider les autorités palestiniennes à lutter contre le chômage, Israël a décidé d’augmenter les permis de travail de plus de 40%.
Le représentant israélien a toutefois assuré que son pays souhaitait parvenir à un accord de paix durable avec les Palestiniens qui permettrait aux deux peuples de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité. Il a également invité les États arabes à « mettre un terme à ce cycle de rhétorique enflammée » dans l’intérêt de la paix et de la prospérité de la région.
Dans un droit de réponse, la délégation de la Palestine a souhaité qu’Israël mette un terme à l’occupation comme une étape préalable à la paix et à la sécurité de la région.
La prochaine réunion de la Quatrième Commission aura lieu demain, mardi 13 novembre, à 10 heures, en salle de conférence 2. […]
Source : www.un.org
URL : www.partiantisioniste.com/articles/1280

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